Les Orientations Nationales pour 2013

Orientation n° 1

Amélioration de la prise en charge des patients

• la connaissance de l’état de santé de la patientèle et/ou de la population vivant sur le territoire où le professionnel exerce ;
• l’optimisation des stratégies diagnostiques et thérapeutiques dans les pathologies aiguës et chroniques ;
• la promotion des parcours de santé et de soins, comprenant pour le patient le juste enchaînement de l’intervention des différentes compétences professionnelles liées directement ou indirectement aux soins préventifs et curatifs ;
• la promotion des actions de prévention ou de dépistage ;
• la maîtrise des indications et contre-indications des actes diagnostics et thérapeutiques, des prescriptions en matière de médicaments, de dispositifs médicaux, d’examens biologiques, de transports sanitaires ;
• les programmes d’études cliniques et épidémiologiques visant à évaluer des pratiques et à actualiser et/ou compléter des recommandations de bonne pratique clinique ;
• la recherche et la critique de l’information scientifique pertinente.

Orientation n° 2

Amélioration de la relation entre professionnels de santé et patients

• le développement de l’information et de l’autonomie du patient ;
• de favoriser le bon usage et l’observance des traitements ;
• l’amélioration de la qualité de vie du patient et la prise en charge des personnes fragiles et/ou handicapées, et de leur entourage ;
• la prévention de la maltraitance et la promotion de la bientraitance ;
• l’amélioration de la prise en charge de la douleur et de la fin de vie des patients ;
• la formation à l’éducation thérapeutique (permettre aux patients atteints de maladie chronique d’acquérir ou de développer les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux l’évolution de leur maladie)
• la formation à la relation « professionnel de santé-patient » ou au « partenariat soignant-soigné ».

Orientation n° 3

L’implication des professionnels de santé dans la qualité et la sécurité des soins ainsi que dans la gestion des risques

• d’améliorer la connaissance des enjeux de sécurité sanitaire et des procédures de déclaration d’événements indésirables ;
• de développer une culture de gestion des risques au sein des équipes (pluri)professionnelles de santé, notamment à travers les démarches qualité et les procédures de certification ;
• de développer une approche sur la pertinence des soins et des actes par des outils adaptés à son amélioration ;
• l’accréditation de la qualité de la pratique professionnelle des médecins décrite aux articles L. 4135-1 et suivants ;
• l’accréditation des laboratoires de biologie médicale décrite aux articles L. 6221-1 et suivants du code de la santé publique ;
• la prévention des événements indésirables liés aux soins : sécurité des soins, gestion des risques (a priori, ou a posteriori, y compris les événements porteurs de risque), iatrogénie (médicamenteuse notamment chez les personnes âgées, vigilances, déclarations d’événements indésirables, infections nosocomiales, infections liées aux soins) ;
• la sécurisation de la prise en charge de la thérapeutique médicamenteuse du patient à l’hôpital ou en ville (circuit du médicament) ;
• la connaissance par les professionnels des responsabilités juridiques des différents corps de métiers ;
• la lutte contre le mésusage et le détournement de certains médicaments ;
• la radioprotection des patients et des professionnels de santé, en radiothérapie, en médecine nucléaire, en radiologie et en radio-pharmacie.

Orientation n° 4

L’amélioration des relations entre professionnels de santé et au travail en équipes pluriprofessionnelles

• l’élaboration de référentiels communs et de coopérations professionnelles ;
• la coordination de la prise en charge : organisation, plans de soins, protocoles pluridisciplinaires, dossier médical notamment au niveau territorial, relation entre médecins traitants et correspondants ;
• les coopérations entre professionnels de santé relevant des articles L. 4011-1 et suivants du code de la santé publique ;
• la formation des maîtres de stage ou des tuteurs d’étudiants des professions de santé
• le développement des systèmes d’information et le dossier médical (dossier médical personnel et dossier pharmaceutique prévus aux articles L. 1111-14 et suivant du code de la santé publique, logiciels d’aide à la prescription ou à la dispensation, programme Hôpital numérique 2012-2016) ;
• la télémédecine définie à l’article L. 6316-1 du code de la santé publique ;
• les modélisations des communications interprofessionnelles ;
• l’amélioration du travail en équipes de soins, la gestion managériale et des équipes ;
• la gestion économique et la maîtrise médicalisée des dépenses de santé.

Orientation n° 5

L’amélioration de la santé environnementale

En lien avec les axes développés lors de la conférence environnementale, le DPC mettra notamment l’accent sur :
• la connaissance par les professionnels de santé des données existantes sur les liens entre pathologies et facteurs environnementaux ;
• les actions que peuvent mettre en place les professionnels de santé, notamment celles inscrites dans le plan national santé environnement 2009-2013 et le plan national santé au travail 2010-2014.

Orientations n° 6

La formation professionnelle continue définie à l’article L. 6311-1 du code du travail

• L’adaptation et le développement des compétences des salariés définies à l’article L. 6313-3 du code du travail ;
• La promotion professionnelle définie à l’article L. 6313-4 du code du travail ;
• La radioprotection des personnes prévues à l’article L. 1333-11 du code de la santé publique, définie à l’article L. 6313-8 du code du travail ;
• L’économie et la gestion de l’entreprise définies à l’article L. 6313-9 du code du travail ;
• La validation des acquis d’expérience définie à l’article L. 6313-11 du code du travail.

En pratique…

Il faut créer un compte sur le site de l’OGDPC
• S’inscrire à un programme
• Faire son DPC
• Faire son évaluation (bilan du DPC)
• Au terme de la procédure la prise en charge est effectuée