Développement Professionnel Continu : l’échéance approche

Le 31 décembre 2022 prendra fin la période triennale de formation obligatoire pour tous les médecins en exercice.

Chaque médecin doit justifier, sur une période de trois ans, de son engagement dans une démarche de DPC. L’Agence nationale du DPC (www.mondpc.com) prend celle-ci en charge pour les professionnels de santé libéraux conventionnés et salariés des centres de santé conventionnés. Dès janvier 2023, cette démarche de mise à niveau professionnelle deviendra un élément-clé pour l’obtention de la Certification Périodique.

Trois contenus s’offrent au praticien, qui doit en effectuer deux durant la période triennale

– Les formations classiques d’approfondissement des connaissances
– L’évaluation des pratiques entre pairs
– La gestion des risques visant à identifier, évaluer et prioriser les situations à risque ou d’urgence.

Parcours fixe ou à la carte

Pour effectuer sa formation continue, le praticien a le choix entre le parcours fixe, clé en main que dispensent les CNP et le Collège de Médecine Générale, et le parcours à la carte. Ce dernier, bien adapté aux besoins des médecins libéraux, permet de choisir ses options auprès de l’OGPC, à faire valider par le Conseil de l’Ordre.

Prise en charge

Chaque praticien est tenu d’effectuer 21H de formation annuelle. Pour les médecins libéraux, les formations sont remboursées par la Caisse d’Assurance Maladie à hauteur de 45€/H en présentiel et 22,50€/H en e-learning. Pour les médecins salariés, c’est l’employeur (hôpital, PMI, etc) qui valide et prend en charge le DPC qui s’effectue sur les heures de travail. Il reste à résoudre la situation des médecins remplaçants non conventionnés, pour qui le DPC est obligatoire mais actuellement non pris en charge.

Dr Bernard Poletto